
Pour rester compétitif sur la scène mondiale, Hong Kong mise sur un assouplissement ciblé de ses critères migratoires. Confrontée à une pénurie persistante de main-d'œuvre qualifiée, la région administrative spéciale entend relever l'âge limite d'éligibilité pour les travailleurs étrangers. Voici ce que vous devez savoir si vous avez toujours rêvé de booster votre carrière en Asie.
Allonger la limite d'âge pour attirer davantage de travailleurs qualifiés étrangers : c'est la proposition du ministère hongkongais du Travail pour gagner en attractivité. Hong Kong fait toujours face à des pénuries de main-d'œuvre. Certaines professions sont plus durement touchées que d'autres (infirmiers, techniciens de maintenance, électriciens...).
L'exécutif prévoit ainsi de repousser l'âge limite de 35 à 40 ans. Une extension longuement réfléchie : d'après le gouvernement, le vieillissement de la population implique de redéfinir l'expression « jeunes actifs ». L'allongement des études et des carrières devrait nécessairement conduire à un allongement des délais permettant aux étrangers de postuler à Hong Kong. À 40 ans, les travailleurs sont généralement encore très dynamiques.
Pour le chef de l'exécutif John Lee Ka-chiu, il y a urgence. Il annonce d'autres réformes en faveur de l'emploi des étrangers : nouveau système de permis de travail pour les talents étrangers, voies d'immigration réservées aux expatriés travaillant dans les secteurs en forte pénurie… L'exécutif prévoit d'inscrire cette mesure dans un nouveau programme, qui permettrait d'accueillir 10 000 talents étrangers sur 3 ans. Un contrôle strict sera assuré pour éviter toute dérive. Selon plusieurs sources, ce programme s'alignerait néanmoins sur d'autres systèmes de ce type, avec un nombre important de places réservées aux étrangers venant de Chine continentale.
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