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Bonjour
Vous avez pu faire ce stage j'aurais adoré (mais pas de sous, snif!!!)
Alors il y avait une association 3000ecomen qui alliait le super adobe aux fondation de pneus très utiles ici pour l'hivernage. Regardez leur site tout de même.
Je dis il y avait car Laurent Libre qui en était l'initiateur et formateur a vilainement lâché tout le monde il y a un an, à Toubab Dialaw justement, sans trop payer ses ouvriers si j'ai bien compris, lors de la construction d'une petite école...
Bref je sais que ce que faisait cette asso était super... Ils avaient des rouleaux de sacs, mais leur but était surtout de construire avec zéro énergie en utilisant les déchets plastiques, non bio dégradables certes, mais inertes, et moins polluant ainsi que brûlés, pour les mettre dans les fondations...
Regardez, il doit bien y avoir des contacts possibles, entre le site et leur page Facebook vous devriez trouver.
Les sacs de riz sont en polypropylène aussi et je sais qu'à St Louis ils ont construit une maison avec ces fameux sacs de riz. Si on ne veut pas des murs aussi larges, il y a moyen de les rétrécir avec une simple machine à coudre et faire sa maison avec de la récup est plus écologique que faire venir les rouleaux, non? Et sans doute moins cher!
Sinon, il y a une association, "la voûte nubienne", dont le siège sénégalais est à Thies, qui construit tout en terre, des maçons sénégalais sont formés pour ça, je leur avais demandé une estimation pour une construction d'école.
Ils ont collaboré un temps d'ailleurs avec 3000ecomen pour élaborer ensemble des bâtiments alliant les techniques en terre et fondations en pneus.
Cherchez donc de ce côté.
Sinon pourquoi ne voyez-vous pas avec l'asso espagnole organisatrice du stage de Toubab Dialaw? Votre construction pourrait être le théâtre d'un nouveau stage, c'est ainsi que font les auto-constructeurs de maisons en paille en France. Cela permet d'apprendre et de construire à moindre coût puisque les participants paient pour apprendre et construisent pour vous en même temps. Et ce sont de grands moments conviviaux. Vous vous assurez l'accueil sous tente ou autre et le couvert et eux font avec vous le gros du travail.
Bonne recherche et bonne lecture, cela m'intéresse en tout cas de suivre votre projet!

Bonjour,

Je suis ravi d'échanger avec vous sur le sujet... Un grand merci pour votre enthousiasme et votre disponibilité. Pour rebondir sur vos propos, il se trouve que, profitant de mon séjour de 3 semaines entièrement dédié à la recherche et à l'achat d'un terrain, je me suis rendu en décembre dernier à Toubab Dialaw dans l'espoir de recueillir quelques infos et échanger des coordonnées. Le hasard a voulu que mon retour en France précédait d'une semaine le début de ce stage. Eh oui... on s'est ratés de peu. J'y ai laissé une carte de visite et la demande d'être mis en contact avec des organisateurs et des stagiaires.
Devant donc impérativement rentrer, un ami sénégalais s'y est rendu pour moi à la fin du stage avec pour mission de trouver la perle rare, l'architecte stagiaire prêt à porter le projet. Il n'y avait aucun sénégalais parmi eux. Mon ami a demandé à la responsable (espagnole) de bien vouloir entrer en contact avec moi (en fait je lui avais envoyé un mail auquel elle n'avait jamais répondu). Elle lui a assuré m'avoir envoyé un sms... que je n'ai jamais reçu... Bref, rien de bien grave mais une pêche peu fructueuse.
Je connais un maçon sénégalais qui a construit quelques dômes en superadobe et auquel j'envisageais de confier le chantier... Le problème est qu'il ne s'est jamais attaqué à une maison de la dimension du projet, où il risque de rencontrer des problèmes techniques auxquels son expérience ne l'a pas forcément bien préparé.
Je suis allé visiter le lodge des "Collines de Niassam" où vient d'être construite une case superbe en dôme. J'ai contacté par mail le responsable de cette construction... sans réponse.
Le résultat est qu'aujourd'hui je n'ai pas encore trouvé la perle rare... même trouver l'importateur de ces rouleaux au ³§Ã©²Ôé²µ²¹±ô est tout sauf évident.
Quant à l'équipe du chantier, l'idée (pour l'instant) est plutôt de faire travailler les manœuvres qui vivent dans le coin. Cela me paraît plus propice à une bonne intégration dans ce tout petit village. Sans compter (si je puis dire) que les salaires sont tels qu'ils ont une part assez faible sur le coût global et certainement plus faible que si je devais (même sans les rémunérer) héberger et nourrir toute une équipe de toubabs.
Ce qui n'exclut pas la participation d'une ou deux personnes. Le principe me plaît, bien évidemment, seul le nombre peut poser un problème logistique dans la mesure où le climat n'est pas propice au camping sauvage... vous en conviendrez ;-)
Je vous en dirais bien volontiers plus sur la maison dont les plans sont faits, ainsi que sur l'endroit du chantier, mais je préférerais que ce soit par mail...
au plaisir de vous lire.
Jacques