Salut,
tous les médecins que je connais te diront qu'il n'est pas possible de se protéger plus de 6 mois du palud avec des médicament car les traitements préventifs (ainsi que les curatifs) te bousille le foie rapidement, c'est d'ailleurs signalé dans les notices.
donc on se protège en évitant les moustiques , avec du répulsif, moustiquaire ou climatisation etc...
bonne chance

C'est aberrant que l'on continue de véhiculer ces pratiques de protection au long cours contre le paludisme qui bousillent le foie et les yeux.
Effectivement on doit se protéger activement comme dit plus haut et j'ajoute: en veillant à ce qu'il y ait le moins de gites larvaires possible près de chez soi (eau dormante)
J'ai vécu très longtemps dans une zone où le paludisme était endémique, j'avais deux ou trois énormes flaques à côté de chez moi: de temps en temps je versais dedans un verre de pétrole qui faisait une fine pellicule au dessus: ça tuait les larves. Je corrigeais mes gouttières pour qu'elles ne gondolent pas, je ne laissais pas de seau dehors, etc.
Rien de pire que les pneus stockés dehors pour retenir des larves de moustiques!
Il faut en revanche s'informer sur les symptômes du paludisme (en faisant gaffe: il y a des palus atypiques) et la règle est très simple: dès qu'on a une poussée de fièvre, on ne s'auto-médique pas: on consulte!
On ne traîne pas car selon les formes de palus, les récidives tous les deux ou trois jours (fièvre tierce ou fièvre quarte) se font à chaque fois avec beaucoup plus de parasites. Souvent, on démarre sa crise, ça passe tout seul, on croit avoir eu "un coup de chaud", on ne va pas se soigner et qq jours après, rechute plus grave.
La plupart des pays où le paludisme sévit, même les PVD, le soignent fort bien dès lors qu'on va dans un centre de santé. Il n'y a même pas besoin de passer forcément par un médecin, dans certains pays: un infirmier peut faire l'analyse de sang et donner la prescription en fonction de l'âge et du poids (je ne sais pas ce qu'il en est au ³§Ã©²Ôé²µ²¹±ô; je suppose qu'à Dakar, on voit facilement un médecin mais qu'en brousse ça doit être plus épineux)
Un résident à plein temps dans une zone impaludée se verra prescrire un traitement préventif dans certains cas: si on sort d'une crise qui vous a bien secoué, le médecin peut estimer que pendant deux ou trois mois il faut éviter toute récidive.
Mais prendre ces molécules forcément agressives en permanence est une aberration.
Bien entendu, pour le visiteur occasionnel, la donne n'est pas la même. Il peut très bien éviter le palu avec quelques semaines de traitement.