Il y a quelques semaines je suis tombé sur : Fonds des Nations unies pour l'enfance. Cette visite faite en 2018 concernait la République Dominicaine et Haïti.
Extraits:
10. La délégation a pris connaissance des principaux défis rencontrés par les enfants et les femmes en République dominicaine. Dans ce pays toujours marqué par l’inégalité entre les sexes et par la violence, les violations des droits de l’enfant continuent d’être tolérées par la société. La protection des enfants contre la violence, les abus et l’exploitation doit rester une priorité absolue.
12. La délégation a pris connaissance de la situation des enfants d’origine haïtienne
qui migrent en République dominicaine. Les migrations en provenance d’Haïti et Ã
destination de la République dominicaine constituent une source permanente de
tensions entre les deux pays. La situation des migrants nés en Haïti et de leurs
descendants nés en République dominicaine est également problématique.
23. L’UNICEF a aidé le gouvernement à établir une procédure d’expulsion formelle,
dans laquelle l’État s’engage à ne pas expulser les enfants, les femmes enceintes ou les personnes âgées, entre autres groupes vulnérables. Pour garantir le respect de cet
engagement, l’UNICEF a posté des observateurs dans trois des quatre centres
d’expulsion officiels présents le long de la frontière.
36. Toujours à Boca Chica, la délégation a visité le site d’un programme de
développement de la petite enfance mis en place sous les auspices du Plan national de protection de la petite enfance et d’attention intégrée, principalement mis en œuvre par l’Institut national pour les soins intégrés pour la petite enfance, un organisme gouvernemental. Le programme fournit des services à des enfants de moins de 5 ans vivant dans des communautés vulnérables. La délégation s’est rendue dans une famille et a visité le site d’un programme communautaire. Elle a pu visiter le centre de soins et d’enrichissement personnel et observer le travail des animadoras –des travailleuses communautaires – qui rendent visite aux enfants chez eux et forment les parents aux bonnes pratiques parentales, y compris aux activités d’éveil. L’incidence positive de ces
deux projets à Boca Chica est indéniable.
Ce rapport met donc en évidence notamment les problèmes liés à l'enfance en République Dominicaine et cite les pistes qui sont suivies pour y remédier. La partie de ce rapport consacrée à l'enfance en Haïti est encore plus édifiante! je ne citerai que le point 45:
45. Haïti doit restaurer et renforcer son système pour réussir à mettre en place et
garantir un environnement protecteur pour les enfants. Un enfant sur quatre vit séparé de ses parents. Le pays compte plus de 700 foyers d’accueil non réglementés qui hébergent quelque 30 000 enfants selon les estimations, alors que quatre pensionnaires sur cinq ne sont pas véritablement orphelins. Près de 20 % des enfants ne sont pas enregistrés à la naissance, ce qui exacerbe leur vulnérabilité et les prive d’accès aux services. Sur les enfants enregistrés à la naissance (81 %), seuls 71 % sont en possession d’un acte de naissance. Ce chiffre chute à 67,2 % dans les zones rurales et à seulement 58 % dans le quintile le plus pauvre.
Il est possible de faire un don à l'UNICEF en faveur exclusivement de l'enfance en république Dominicaine en cliquant sur ce lien:
A noter qu'il est demandé un numéro de cedula dans le formulaire mais que l'on peut y mettre un numéro de passeport. J'ai fait un don avec ma carte visa de RD, le débit a été immédiat. je n'ai pas trouvé de compte en faveur exclusivement de l'enfance haïtienne.