Salut vchallier,
Je vous invite déjà à consulter ce lien très utile :
/fr/guide/amerique … tats-unis/
Vous y trouverez une bonne base pour comprendre le système de visas américains.
Pour faire simple, dans l’immense majorité des cas, obtenir un visa de travail passe par un sponsor, c’est-à -dire un employeur prêt à engager les démarches auprès de l’immigration américaine.
Or, ces démarches sont longues, complexes, et coûteuses (avocats, frais administratifs, délais). En général, les PME ne s’y aventurent pas, sauf cas très particulier. Ce sont donc surtout les grandes entreprises ou les multinationales qui sponsorisent, et encore, pas systématiquement.
Ensuite, tous les métiers ne sont pas sponsorisables. Il faut :
Soit être dans un secteur en tension (où les USA manquent de main-d’œuvre qualifiée),
Soit avoir des compétences rares, très spécifiques ou artisanales, associées à une vraie reconnaissance (ex : boulanger français avec CAP/BP + expérience, chef de cuisine formé dans des établissements de renom, etc.),
Soit faire partie des cadres supérieurs avec Master minimum, 5-10 ans d’expérience, et un profil qui peut piloter des équipes ou des projets complexes.
Dans votre cas, sans vouloir être négatif, je préfère être honnête :
Votre métier (chaudronnier/soudeur) est certes technique, mais pas considéré comme un métier en pénurie aux US. Il existe beaucoup d’Américains formés dans ce domaine, et en plus, sans certification de soudure reconnue (comme l’AWS – American Welding Society), il sera pratiquement impossible de convaincre une entreprise de vous sponsoriser.
Il ne faut pas exclure totalement certaines pistes, mais soyons clairs : trouver un sponsor dans votre situation est extrêmement difficile.
Deux pistes alternatives possibles :
La loterie de la carte verte (Diversity Visa Lottery), si vous êtes éligible : très faible probabilité, mais gratuite et ça se tente.
Se former en France pour obtenir une certification de soudure reconnue internationalement (type AWS), améliorer votre anglais technique, et viser un autre pays anglophone plus accessible comme le Canada, parfois plus ouvert à ce type de profil.
En résumé : ne perdez pas espoir, mais ne partez pas non plus avec de faux espoirs. Il vaut mieux être lucide, bien préparé, et structurer un projet sur le moyen-long terme. Et si vous voulez vraiment creuser le sujet, consulter un avocat spécialisé en immigration US peut vous aider à identifier des pistes ²¹»å²¹±è³Ùées à votre situation exacte.
Bon courage dans votre réflexion et votre projet,