Je persiste. Lors des deux forums mondiaux auxquels j'ai assisté, bien entendu dans les zones délimitées, (mais dès qu'on en sortait, on était avisé courtoisement que la protection devenait beaucoup moins formelle), la sécurité était absolument maximale, sur terre et même dans les airs (hélicos).
En outre des contacts informels avaient été pris avec les quadrilhas pour les aviser qu'en cas de pépin faisant scandale, la riposte serait... dissuasive, on va dire, pour rester dans la litote.
Du coup, les mêmes quadrilhas participaient de façon informelle au maintien de l'ordre (autour de l'Université, aux docas, dans les amphis et autour, etc.). Et quand un capo de quadrilha dit quelque chose, on obéit bien plus qu'on obéirait à un policier (il vaut mieux, pour soi et sa famille)
Mais a contrario, la Praça de la Republica (par exemple) n'étant pas en zone surveillée, il aurait été quasiment suicidaire de la traverser de nuit puisqu’elle concentrait ses malandrins habituels plus ceux qui étaient au chômage technique dans leur secteur.
Le gringo naïf qui sortira des zones "internationalisées" pour s'encanailler prendra effectivement un risque majeur puisque tous les malandrins seront expulsés de celles-ci. A mon avis, "ça craindra" au Pelourinho qui est loin du stade, de la rodoviaria, de l'aéroport et des hôtel de bonne game.
Faire très attention aux tentatives de chantage suite à la possession involontaire de drogue (glissée discrètement dans la poche)
Pour le logement, futebol ou pas, je doute que les gens qui auront une opportunité de gagner en un mois une très grosse somme d'argent y renonceront, même par amour (réel) du ballon rond, surtout s'ils veulent pouvoir se payer des billets.
Pour les carnavals, par exemple, des familles s’entassent dans un appartement commun pour louer les leurs. Mais peut être qu'avec de la chance....
Cela dit, je pense que pour des bénévoles comme vous, il y aura des structures (au forum des alters de Belém, des gymnases et des tentes de cirque avaient été transformées en immenses dortoirs ; on y dormait en sécurité mais ça volait pas mal, et les malandrins étaient les visiteurs, pas des µþ°ùé²õ¾±±ôiens)