Bonjour Marianine,
Je vais ici tenter de vous apporter une réponse qui sera forcement incomplète, étant donné le fait que chaque cas est unique et distinct des autres de part ses caractéristiques.
Un petit rappel à la loi pour commencer, qui dispose que l'article 1225 du Code Civil fixe à un an le délai de dénonciation de défauts ou malfaçon de construction, à partir de leur mise en évidence et ce durant les cinq ans suivant la réception de l'objet et en tous cas à partir de la signature de l'acte de vente pour les primo accédants.
Le Code Civil dispose également que pour être valable, toute plainte doit être formulée en respectant un formalisme simple, à savoir, lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en mains propres par un Solicitador contre bonne et valable quittance.
A partir du moment de la réception de cette notification, le mis en cause doit par tout moyens à sa convenance, procéder aux réparations nécessaires et ce sans aucune limitation de durée, en effet, le délai des cinq ans est suspendu jusqu'au règlement définitif du ou des problèmes.
Voilà pour la loi.
Dans la pratique, n'oubliez jamais, que la loi et les droits qu'elle vous octroi est différente de ce que vous pouvez connaitre en France ou ailleurs.
Je ne saurais que trop conseiller aux uns et aux autres présents sur ce blog de se souvenir en permanence de cela et de ne pas oublier qu'il faut toujours contracter une assurance pour le logement dont vous faites l’acquisition, attention, une assurance digne de ce nom, non de celles que vous pouvez contracter sur un stand au milieu d'un centre commercial (qui comportera toujours nombre de limitations, on n'en a toujours que pour son argent) qui vous apportera assistance juridique et autres appui qui vous seront nécessaires pour faire valoir votre bon droit.
Ensuite, il existe un moyen, pour tout un chacun, de saisir l'INCI (Instituto Nacional da Construçao e do Imobiliario) à cette adresse: qui se saisira du cas et dispose de moyens coercitifs étendus pour faire respecter les standards nationaux de construction établis.
En ce qui concerne maintenant votre cas particulier, au vu de ce que je lis de votre première intervention, si vous pouvez apporter la preuve que vous avez bien dénoncé en temps et en heure ces malfaçons et que votre vendeur à bien procédé chaque hiver à des réparation de fortune, votre cas n'est pas perdu et vous avez encore la possibilité de le poursuivre, quand bien même il aurait liquidé sa société (ceci sous réserve de vérifications concernant sa situation au sein de cette société).
Stephane