Intégration en Suisse, bon canton?
Bonjour,
Je suis une jeune femme de 30 ans. Travaillant dans le domaine de la santé (au bloc opératoire)
Je suis en suisse depuis maintenant environ 5 mois.
J'y travaille et j'ai un appartement pour un bail qui dure jusque août prochain .
Je me suis installée dans le Valais.
Je me rends compte après introspection que je ne suis pas heureuse.
Je n'ai pas de pb avec les Suisses ni avec l'intégration en elle même je crois. Ce n'est pas la première fois que je pars ailleurs que mon pays d'origine. Et je suis qlq un en capacité de s'adapter.
Au départ je voulais partir de suisse mais finalement je me suis demande si le pb ce n'est pas juste l'endroit où je vis.
Je m'ennuie, j'ai du mal a rencontrer du monde malgré mes efforts. et je me dis que dans un autre canton avec une ville plus grande et avec plus de monde (résidants et étrangers) ça serait plus simple pour moi.
Peut être ?
Si vous avez une expérience similaire je veux bien qu'on en discute.
Je ne veux pas vivre a Lausanne ou Genève (trop cher pour moi) mais je me demande s'il n'y a pas un endroit pour moi un peu plus citadin et un peu plus vivant.
C'est fait exprès si je ne donne pas la ville. Pour rester un minimum anonyme ðŸ¤
Je suis en valais central.
C'est très beau mais je crois que ça ne me convient pas. En plus je skie pas alors l'hiver je crois que j étais là seule en ville les WE 🤣
@Sourire123
Après remémoration, je crois savoir que travaillez à Sion, qui est une ville animée par les nombreux étudiants HES qui s'y forment. De plus, je vous avais annoncé que vous devriez faire des connaissances parmi vos collègues qui arrivent probablement à Sion / en Valais / voire en Suisse.
Dans un pays qui a la "religion" du travail, quelque soit le canton,
le travail reste l'un des moyens les plus efficaces d'intégration... Le risque étant certes, finalement, de ne connaître personne en dehors du travail. J'en ai moi-même fait les frais, dans le Canton de Vaud: à l'heure de la retraite, 3 collègues et amies poches décédées prématurément entre 54 et 62 ans; une retournée au Québec; une autre expatriée au Burkina Faso (oui, les infirmières bougent beaucoup et à tout âge) ... et un ami de coeur connu en 1994 qui, maintenant à 78 ans, est hélas atteint de troubles cognitifs assez graves.
Pour rappel, je connais un intéressant magazine:
(2 numéros pas an - hors abonnement à 24 CHF pour 2 ans, version papier en kiosque à 9 CHF)
et le site associé:
Et aussi:
C'est un fait, où que ce soit, un Suisse est un Suisse: vous pouvez être son collègue pendant 30 ans et ne jamais franchir le seuil de sa porte, ni rencontrer son/sa conjoint(e) - Mais cela vaut aussi pour un étranger heureux et bien acculturé en Suisse. Dans des milieux professionnels très cosmopolites (soins, finances, enseignement supérieur), on ne s'en rend pas toujours bien compte.
Pour se faire des relations locales, privilégiez: clubs sportifs type Club Alpin ou autres randonneurs; le club de gymnastique local, le club de football ou de hockey des enfants quand on en a, le choeur mixte, l'église quelle qu'elle soit, les cours du soir de la Migros (langue, cuisine, salsa, couture, etc.) de préférence à 20 h (les cours de 18 h sont bondés de gens pressés).
Evidemment, si vous n'êtes pas sportive, pas croyante, si vous chantez faux, ne fréquentez pas le bistrot du village/quartier, et ne souhaitez pas prendre de cours du soir, c'est mal parti ... à moins de participer aux activité d'une association professionnelle, d'un syndicat, ou d'un parti politique, peut-être.
Commencez par inviter des collègues chez vous ... et bonne chance.
Oui en fait je travaille par la
Je me suis liée d'amitié avec plusieurs collègues. Suisses et non suisses.
J'ai déjà invité des collègues a la maison (qui m'ont invité aussi)
Pour les activité financièrement je suis un peu bloquée. Je voulais faire de la couture mais pr l'instant je ne peux pas .
Je voulais m'inscrire à un club de sport (Bad) il n'y avait plus de place...et l'autre club propose que le lundi et moi avec mes horaires ce n'est pas possible.
Avant l'hiver j avais fait des randonnées et j'ai croisé du monde.
De mon côté j'ai fait l'effort de rencontrer du monde mais malgré tout je sens que ça va pas.
Peut être que c'est le tps d'adaptation c'est pour ça que je demandais le vécu d'autres personnes.
Changer de vie c'est difficile. Peut être que c'est une question de temps.
Ou peur être que le Valais ne me convient pas.
J'ai vécu dans des grosses villes auparavant donc je ne dirais pas que sion est animé.
Un suisse reste un suisse mais peur être que si je vais a berne Neuchâtel morges ou je ne sais où je me sentirais mieux dans un environnement différent.
Je ne sais pas
Salut. Je suis française, je suis née à Paris où j'ai grandi et ai toujours vécu en région parisienne même adulte. Jusqu'à l'année dernière.
Nous sommes venus nous installer en Bas-Valais, en montagne au début dans la vallée d'Entremont, puis en plaine maintenant. En "ville". Tout comme toi avec ton vécu, je ne qualifierais aucune des villes du Valais francophone d'animée. Mais nous recherchions plus de calme et un meilleur environnement à offrir à nos enfants donc ce n'est pas un problème pour nous. Pour cet aspect nous avons trouvé notre bonheur.
En revanche moi non plus je ne me plais pas trop. Je ne saurais pas dire trop pourquoi, c'est un sentiment un peu diffus. Le racisme anti français joue, ça c'est clair. Aussi mon pays me manque, avec sa culture de gens ouverts et sa gastronomie ( je donnerais cher pour un vrai croissant 🤣). Comme mentionné aussi dans les autres commentaires, la culture du travail est tres forte, et pour moi est un peu pesante à l'heure où les nouvelles générations recherchent un meilleur équilibre pro-perso. Étant ingénieur et ayant toujours bossé dans le privé en France, les 35h je ne connais pas et ça me fait doucement rigoler. Mais ici le rythme attendu au travail est quand même très soutenu, et cette religion du travail très forte.
Également mentionné plus haut, un Suisse reste un Suisse. En arrivant j'étais tombée sur un sondage, 82% des gens vivant en Suisse (natifs et expats) aiment la Suisse mais n'aiment pas les suisses. C'est un chiffre édifiant je trouve, et qui illustre aussi les relations un peu à couteau tiré que les suisses ont les uns avec les autres. Les valaisans détestent les genevois et les vaudois presque autant que les français. Suisses allemands et romans ne s'entendent pas et ça se voit aux votations. Bref ce n'est pas un pays uni par une culture partagée, il y a beaucoup de différences très fortes entre les cantons. Et puis 26 czntons différents sur la zone géographique de la Suisse, ca en fait des disparités possibles !
Enfin voilà notre petit retour d'expérience après 15 mois en Valais. Nous pensons y rester car malgré ces aspects compliqués pour nous adultes, le cadre de vie qu'on offre à nos enfants est bien meilleur ici qu'en France, surtout en Ile-de-France. Et les perspectives d'avenir nous plaisent mieux également. Il va simplement nous falloir un peu plus de temps que prévu pour trouver notre équilibre 🙂
Si vous aimez la vie animée, pourquoi ne pas essayer d'aller vivre en chablais, c'est pas trop loin de sion pour votre travail, mais proche du canton de Vaud où il y a plus d'activités et proche de la France aussi 🙂
je donnerais cher pour un vrai croissant 🤣    -@Marie-Ange9278
Je ne connais pas trop le Valais, mais à Vallorbe où j'habitais, il y avait 2 boulangeries & Tea-Rooms. L'une tenue par un couple de Bretons et, dans l'autre, à part le patron et sa mère, tout le personnel était français... Alors, pourquoi pas de vrais croissants, tous ces boulangers français auraient-ils oublié la recette de la pâte feuilletée en passant la frontière ? De "vrais croissants", c'est de la pâte feuilletée au beurre. Dans le commerce de détail - exemple Migros - 250 gr de beurre coûtent au minimum 3,85 CHF, souvent 4 CHF ;  3,40 CHF si c'est du beurre dit "de cuisine" (c'est-à -dire clarifié).
Maintenant que j'habite la Charente-Maritime, je paie mon beurre " paysan" 2 € les 250 gr, sachant que CHF et € sont plus ou moins à parité.
... Au prix suisse, le boulanger fait des croissants à la graisse végétale et pas au beurre. D'un autre côté, les paysans suisses sont un peu mieux rémunérés pour leur beurre...
(...) les relations un peu à couteaux tirés que les Suisses ont les uns avec les autres. Les Valaisans détestent les Genevois et les Vaudois presque autant que les ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ. Suisses allemands et romands ne s'entendent pas et ça se voit aux votations. Bref ce n'est pas un pays uni par une culture partagée, il y a beaucoup de différences très fortes entre les cantons. Et puis 26 cantons différents sur la zone géographique de la Suisse, ça en fait des disparités possibles !
Pour comprendre les Suisses (pas forcément pour les aimer), vous devez vous intéresser à leur Histoire: ils se sont liés progressivement depuis le 13e Siècle - et peut-être même avant - par un pacte de défense et d'assistance mutuelles, de leurs libertés et souverainetés, contre la menace de leurs grands et puissants voisins: les Habsbourg d'Autriche, initialement, puis les Bourguignons, les Savoyards, les ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ napoléoniens, les Allemands du Reich
Ce pacte de défense et d'assistance mutuelles n'a jamais été un pacte d'amour ni d'une volonté de culture commune, mais il consacre dans l'inconscient collectif que les menaces les plus sérieuses proviennent d'au-delà de la frontière de la Confédération...
@PIRLET Anne Françoise
J'aurais voulu me rapprocher du canton de Vaud ou de Genève en effet car on arrive plus à y trouver des établissements qui cuisinent bien qu'en Valais. Mais mon conjoint veut rester par ici 🥲
De toute façon je crois que plus on s'éloigne de la frontière et moins on a de chance de trouver des établissements français...et c'est encore plus vrai si la taille des villes n'est pas assez grande pour attirer des vocations !
Je ne sais même pas si c'est une histoire de prix, les pains au chocolat sont vendus à 2,9 CHF contre 1,6 CHF les "faux" croissants. Pourtant les pains au chocolat partent beaucoup plus vite...
@PIRLET Anne Françoise
Complètement d'accord avec votre analyse, j'avais en effet commencé à m'y intéresser. Probablement plus que les suisses eux-mêmes d'ailleurs, ou du moins les valaisans, qui ne considèrent que la situation telle quelle est aujourd'hui et que j'entends rager à n'en plus finir contre les genevois et les vaudois. C'est de bonne guerre puisque ces derniers considèrent souvent les valaisans comme les "arriérés" du pays, faisant honte à leur pays etc.
Mais même s'il y a une explication qui permet de comprendre ces relations, elles n'en restent pas moins compliquées à appréhender quand on arrive (à moins d'aller lire l'histoire avant de décider du pays dans lequel on émigre) et elles ont des conséquences sur notre intégration, selon où on s'installe.
Enfin malheureusement ces dernières années la politique valaisanne à vraiment mis l'accent sur les français pour les diaboliser au maximum, alors vraiment ça peut être pesant d'être français en valais. Donc quand on arrive dans un pays désuni de par son histoire, et qui plus est dans un canton où on est vu comme le grand méchant responsable de tous les maux, ça n'aide pas...
@Marie-Ange9278
Difficile de ne pas réagir du tout a vos messages. Personne ne vous aimes ? Peut-être êtes vous un tout petit peu moins parfait que ce que vous pensez.
Quand je lis par exemple "Donc quand on arrive dans un pays désuni de par son histoire, et qui plus est dans un canton où on est vu comme le grand méchant responsable de tous les maux, ça n'aide pas..." ...
Le pays n'est pas désuni mais il présente des grandes disparités que nous réglons pacifiquement et entre nous, entre gens civilisés. Nous avons l'habitude de vivre ensemble pacifiquement tout en gardant nos émotions. En cas de guerre, vous n'y trouverez pas la moitié de collabos.
La France n'est certainement pas un exemple a suivre ni un juge ou un donneur de leçons pertinent.
Pour ce qu'il en est de votre gastronomie, si elle y est excellente par endroit, seule une minorité de vos compatriotes y ont accès ... dans chaque village, même dans une vallée valaisanne reculée il est possible de manger bien plus correctement que ce que mangent quotidiennement les hexagonaux.
Quand je vois l'état de la France, je comprend votre envie de fuir alors respectez ceux qui vous reçoivent ... ou retrouvez vos croissants français avec tout le reste de votre pays tant aimé.
Sachez que c'est aussi le travail "a la suisse" qui a fait de ce pays la différence avec la France et le travail "à la française" .
Vous en profitez aussi alors inutile de cracher dans la soupe.
Excellente fin de semaine
@Marie-Ange9278
Bonjour Marie-Ange,
Tout d'abord, permettez-moi un bref CV, histoire de ne pas passer pour un Suisse raciste et replié sur lui-même.
Je suis né à Genève, il y a 82 ans et des poussières. Maman venant de Paris, mais, fille de bougnat, donc origine maternelle auvergnate. Papa, d'une lignée suisse depuis la révocation de l'édit de Nantes, lui-même natif du Jura vaudois à Vallorbe¹.
J'ai fait la totalité de mes études en Suisse, études terminées par un doctorat à l'EPFZ. Je parle de ce fait couramment le français, l'allemand et l'anglais et je baragouine quelques mots de vietnamien.
Il y a un peu plus de 53 ans, j'ai épousé une femme d'origine vietnamienne. Nous avons un fils, ingénieur lui aussi, qui quoique qu'il n'ait qu'un quart de "sang suisse" se sent profondément suisse.
J'ai de la famille un peu partout dans le monde : en Suisse bien évidemment, France, Allemagne, Vietnam, USA, Vietnam, Corée, Singapour et même en Australie. Ce qui fait que j'ai beaucoup voyagé, approximativement, dans une quarantaine de pays.
Alors, difficile de me traiter d'anti-¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ, ce serait renier une moitié de moi-même. Difficile de me traiter de racisme, ce serait insulter mon épouse et ma belle-famille. Difficile de me traiter d'esprit obtus, mes voyages et mes connaissances linguistiques m'ont permis de découvrir des horizons très différents de mon milieu natal.
Il n'en reste pas moins que je ne suis absolument pas d'accord avec passablement de vos remarques. À vous lire, ce serait aux Suisses de s'adapter à vous et non le contraire. C'est une attitude qui ne marche pas ici, et encore moins en Valais. J'ai coutume de dire que les Valaisans sont un peu les Corses de la Suisse² : avec eux, cela passe ou cela casse. Visiblement, avec vous, cela ne passe pas. Imaginez un Parisien allant dire ou sous-entendre à un Corse comment il devrait vivre en Corse, je pense que vous obtiendriez la même réaction qu'en Valais.
... la culture du travail est tres forte, et pour moi est un peu pesante à l'heure où les nouvelles générations recherchent un meilleur équilibre pro-perso. Étant ingénieur et ayant toujours bossé dans le privé en France, les 35h je ne connais pas et ça me fait doucement rigoler. Mais ici le rythme attendu au travail est quand même très soutenu, et cette religion du travail très forte.
Ne pensez-vous pas que cette culture du travail a quelque chose à voir avec la prospérité économique de la Suisse ?
Vous savez, comme enseignant-chercheur, je faisais bien plus que 40 h par semaine.
Aussi mon pays me manque, avec sa culture de gens ouverts et sa gastronomie
Que vous ayez la nostalgie de votre pays, je peux l'entendre. Mais cela n'empêche pas l'objectivité.
La France, pays ouvert, avec le RN en embuscade ?
En France, 7,8 % d'étrangers établis (source INSEE).
En Suisse, 25,4 % d'étrangers établis, dont près de 158.000 ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ (source Office fédéral de la statistique).
Alors quel est le pays le plus ouvert ?
Pour la gastronomie, il y a en Valais 72 restos répertorié dans le Gault & Millau, dont 1 18/20, 5 17/20, 4 16/20, 2 15/20. Ainsi, pour manger gastro, il vous suffit de chercher.
Les valaisans détestent les genevois et les vaudois presque autant que les français. Suisses allemands et romans ne s'entendent pas et ça se voit aux votations.
D'où tirez-vous cette remarque ? Cela ne dépasse jamais le stade des plaisanteries. Un peu comme, en France, avec les Bretons ou les Berrichons.
Je suis Genevois, mes meilleurs amis sont Valaisans. Très tôt, j'étais un passionné de montagne, j'ai fait mes premières cordées dans la roche difficile du Salève. À 20 ans, j'avais plus d'une dizaine de 4000+ à mon actif. J'ai donc été incorporé dans l'infanterie de montagne. Troupe avec une forte proportion de Valaisans, j'y ai noué des amitiés indéfectibles et pour la vie. Alors vos ressentis de bobo à propos des Genevois⇿Valaisans…
Et ce qui se voit aux votations, c'est plutôt un clivage ville-campagne, que linguistique, mais comme les passablement de cantons ruraux sont alémaniques, l'image est faussée. En fait, Bâle, Zurich, Berne, votent souvent comme Genève, Lausanne, Fribourg.
Bref ce n'est pas un pays uni par une culture partagée, il y a beaucoup de différences très fortes entre les cantons. Et puis 26 czntons différents sur la zone géographique de la Suisse, ca en fait des disparités possibles !
On voit que vous ne connaissez absolument pas le mode de vie suisse et surtout la culture suisse, qu'elle soit francophone, germanophone, italophone ou romanche.
Et ce sont justement ces différences qui font la richesse de la culture suisse. Encore faut-il avoir la curiosité de lire les Max Frisch, Friedrich Dürrenmatt, Gottfried Keller, Joël Dicker, Jacques Chessex, Blaise Cendras, Madame de Staël, J.J. Rousseau, Benjamin Constant et autres C.F. Ramuz.
De toute façon je crois que plus on s'éloigne de la frontière et moins on a de chance de trouver des établissements français..
Nous y voilà , vous voulez vivre en Suisse en conservant votre mode de vie français, pire, parisien. C'est la garantie d'un échec, notamment en Valais.
Probablement plus que les suisses eux-mêmes d'ailleurs, ou du moins les valaisans, qui ne considèrent que la situation telle quelle est aujourd'hui et que j'entends rager à n'en plus finir contre les genevois et les vaudois. C'est de bonne guerre puisque ces derniers considèrent souvent les valaisans comme les "arriérés" du pays, faisant honte à leur pays etc.
Je ne sais pas quels milieux vous fréquentez, parce que, pour moi, ce que vous dites est totalement irréel.
Un peu comme lorsque j'entends certains ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ parler des Magrébins. Cela arrive, mais ce n'est pas, heureusement, la majorité des ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ,
Pour finir, si vous continuez à vouloir vivre "à la française" en Suisse, vous courrez à l'échec.
Ce n'est pas parce qu'en Suisse romande, on parle français que l'on a le mode de vie français, tout, absolument tout y est différent.
Si vous souhaitez vivre en Suisse, c'est que vous y trouvez avantage, alors : ADAPTEZ-VOUS.
*
1) coucou Mme Pirlet, mes grands-parents habitaient aux Éterpaz, dans une maison reconstruite, après l'incendie de 1883, le long de la route allant au Creux. J'y ai passé de merveilleuses vacances enfantines en chahutant avec cousins et cousines.
2) Pour les mêmes raisons, Corses et Valaisans sont des peuples de montagnards, fiers, à juste titre, de leur mode de vie.
@mimilebe.
Je suis absolument d’accord avec vous. Je suis française, installée depuis bientôt 9 ans dans un village du canton de Vaud. Pour avoir croisé des français qui se plaisaient pas ici … j’ai remarqué que la majorité d’entre eux, n’avait choisi de venir en Suisse qu’en surface … pensant à tort que par ce qu’elle est francophone ou bilingue, la Suisse romande ressemble à la France qu’ils aiment tant. C’est une erreur. Je me suis installée en Suisse avec ma famille parce que justement rien ici ne ressemble à la France. Et quand la demarche est faite dans ce sens, cela se passe en general très bien. Je me sens parfaitement integrée, j'ai des amis Suisses, autrichiens, italiens, francais, americains.
Cependant, ne connaissant le Valais que dans le cadre de mes loisirs, je ne saurai dire si l'integration y est plus ou moins difficile que sur Vaud.
En tout cas, je n'ai jamais ressenti d'animosité au fait que je sois française (Je ne le crie pas sur les toits mais ne m'en cache pas non plus si on me pose la question), que se soit dans mon travail ou dans mes activites annexes.Â
Je suis heureuse se manger local quand je vais en France et ne recherche pas du tout la cuisine française en Suisse même si j'apprecie les "Granolas" que m'apporte mes parents quand ils nous rendent visite ! 😄
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